Autel et repas de cérémonie
Changement des drapeaux de prières
La terrasse et notre chambre à gauche.
En face la pièce ou se trouve l'autel.
Autre bonne nouvelle : après 2 allers-retours à Katmandou nous avons obtenu sans trop de difficultés la prolongation de nos visas jusqu'à 5 mois, le temps maximum.
Nous avons aussi rencontré les enseignants des 3 écoles dans lesquelles nous devrions passer durant notre périple. Nous devrions les rejoindre pour l'un en avril dans le Manaslu à Samdo, et les 2 autres en mai dans la région du Dolpo à Kakkot et Dho Tarap.
L'organisation de notre passage au Manaslu qui nécessite d'être accompagnes d'un guide est en bonne voie grâce à la gentillesse de Catherine, responsable de l'association Samdo-Avenir et d'une agence de trek. Reste à mettre au point notre passage dans le Dolpo mais c'est en bonne voie.
Une autre tradition de Losar, est que la maison doit être nettoyée de fond en comble plusieurs fois par jour et ce pendant 3 jours. C'est donc le grand ménage, balayage, lavage, dépoussiérage, etc... Le petit-déjeuner doit aussi commencer par une soupe de 9 graines (pois, mais, fèves, etc...) mélangées à de la tsampa.
Autour du stupa de Bodnath, des processions et danses ont régulièrement lieu. De nombreuses communautés descendent de la montagne pour l'occasion et se distinguent par la variété de leurs costumes, surtout les robes des femmes.
Donc 3 jours de liesse et de dévotion que nous avons vécus intensément.
Chaque soir, nous mangeons avec la famille et passons de bons moments à plaisanter et à faire des jeux. Nous en profitons pour tenter d'améliorer notre connaissance de la langue népali et apprendre quelques recettes de cuisines (momos qui sont des raviolis cuits à la vapeur, confections de "spaghettis" à base de tsampa, etc...)
Puis vers 10h, la famille seule et nous-mêmes nous sommes retrouvés dans une pièce de la maison dédiée à Bouddha ou trône un autel garni d'offrandes. Le père de famille bénit chaque membre puis nous continuons à manger (pommes de terre épicées, viande séchée, œufs durs, the, pyramides de gâteaux frits, friandises, fruits).
Mais Losar est aussi pour la communauté tibétaine et leurs familles l'occasion de festivités et de rituels.
Le premier consiste à changer les drapeaux de prières situés sur la maison. Nous nous sommes donc levés à 6h pour les aider à décrocher les drapeaux de l'année précédente et mettre en place les nouveaux. Puis la famille et les voisins nous ont rejoints sur la terrasse pour pratiquer les rituels d'usage : prières, bénédiction avec beurre sur la tète, lancer de tsampa (farine d'orge grille), partage de boissons dont le chang (alcool de riz ou de millet fermenté), sodas, bière, bonbons, chocolats.
Puis nous avons entamé des chants et danses tibétains, particulièrement de la région du Langtang dont la famille est originaire. Nous nous sommes essayés à en suivre les pas...
En effet, le Losar, nouvel an tibétain, coïncide avec la nouvelle lune et a lieu cette année le 11 février.
Les quelques jours précédents cette date, les moines des monastères environnants se livrent à des danses masquées.
Guidée par notre amie elle-même bouddhiste, nous assistons à ces danses accompagnées du son de longues trompes en cuivre, de cymbales et de tambours. Même si leur signification précise nous échappe un peu, le rituel est impressionnant et haut en couleurs.
Nous arrivons à Bodnath et retrouvons avec plaisir l'ambiance paisible du stupa dont les pèlerins bouddhistes font le tour.
Comme prévu, notre amie française, une habituée du Népal de longue date, nous attend au point de rendez-vous. Notre hôte, Temba, arrive bien entendu avec 1 heure de retard... (it's nepali time !)... et nous accompagne dans sa maison. Il habite dans un immeuble de 4 étages avec sa femme et ses 2 enfants et nous met à disposition une chambre propre sur le toit donnant sur une grande terrasse. Ils sont d'origine tibétaine, ce qui est pour nous une grande chance car nous allons pouvoir vivre les festivités du Losar de l'intérieur.
A peine une semaine que nous avons atterri sur le sol népalais et nous avons déjà passé des moments inoubliables.
Départ Paris, escale à Doha (Qatar), et 14 heures plus tard, nous voila à l'aéroport de Katmandou. Nous nous retrouvons dans cette ambiance népalaise que nous connaissons déjà et les formalités d'entrée nous semblent cette fois bien faciles. Nous sautons dans un taxi (officiel cette fois) et nous nous retrouvons replongés dans cette atmosphère si particulière.
Le taxi, aussi défoncé que la route, louvoie comme il peut entre les passants, les tuk-tuks, les charrettes, les bus, les nids de poules (d'autruches !), le tout environné de poussière et du bruit des klaxons. Mais finalement, malgré l'inconfort de la situation, surtout après tant d'heures de vol, nous nous sentons bien, heureux et un peu chez nous.
Site du Great Himalaya Trail
NOTRE ECHAPPEE BELLE au Népal
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